Les quatrièmes Journées d’étude de l’Association pour les Recherches Comparatistes en Didactique (ARCD) ont été consacrées au thème de La construction de la référence dans la classe. Lorsqu’ils agissent dans la classe, le professeur et les élèves se placent sur l’arrière-fond d’un système (plus ou moins) commun de significations qui donne une grande partie de leur sens aux interactions.
Comment construire une référence commune ? Comment l’arrière-fond d’un système commun de significations s’élabore-t-il ? Comment contraint-il les conduites du professeur et des élèves ? Comment ces contraintes jouent-elles différentiellement selon les acteurs ? Quelles sont les notions théoriques qui peuvent aider à décrire les processus de construction de la référence et en comprendre les différentes fonctions didactiques ? Quelles sont les méthodologies susceptibles de produire les données nécessaires à cette prise en compte ? Ces questions, et d’autres, seront traitées, à divers niveaux de la scolarité, et dans diverses domaines.
- La construction de la référence dans la classe : éléments conceptuels : G.Sensevy, CREAD Rennes 2-IUFM de Bretagne
- Constitution d'un référent empirique pour la découverte de la nature et des objets à l'école maternelle : Maryline Coquidé, STEF ENS Cachan-INRP.
- La construction de la référence didactique en début de cours : entre gestes de métier et gestes d'ajustement : Dominique Bucheton, LIRDEF, Universités de Montpellier 2 et 3
- A la recherche de la référence... en didactique des langues : Robert Bouchard, UMR ICAR, université de Lyon
- Réactions : Jean-Louis Martinand, STEF ENS Cachan-INRP ; Christian Orange, CREN, Université de Nantes
- Hétérogénéité des registres de travail et de mobilisation des élèves et brouillage des significations cognitives du travail scolaire : Elisabeth Bautier , ESCOL Paris 8
- Quels types d'objets partagés comprend la référence, quand les élèves apprennent des savoirs ? Comment le professeur et les élèves peuvent-ils les rendre présents ?: Alain Mercier, ADEF INRP
- Réaction Marie-Jeanne Perrin Glorian, DIDIREM, Paris 7
- Synthèse : Chantal Amade-Escot, Université de Toulouse-Le Mirail ; Jean-Paul Bernié, Université de Bordeaux 2 ; Maria-Luisa Schubauer-Leoni, Université de Genève
